Arithmétique.
Les glyphes désignant les chiffres représentent des têtes de divinités vues de profil. Il y en a vingt : de zéro à dix-neuf. Les Maya avaient en effet adopté une numération non pas décimale comme la nôtre, mais vigésimale, dans laquelle les unités vont en croissant ou en décroissant de vingt en vingt. Pour les calculs, ils n’utilisent pas les glyphes, mais des signes très simples : le point, le tiret et une sorte d’ovale figurant la coupe d’un coquillage. Le point vaut un ; le tiret, cinq ; la coquille égale zéro. Les chiffres de un à quatre s’écrivent avec un à quatre points, de six à neuf avec un tiret surmonté de un à quatre points, dix avec deux tirets l’un au-dessus de l’autre, et ainsi de suite jusqu’à dix-neuf avec trois tirets surmontés de quatre points.
Vingt est une unité du deuxième ordre, soit un point placé en deuxième position. Car le système vigésimal maya est un système de positions, comme notre système décimal, mais au lieu de placer les unités à droite, les dizaines à gauche des unités, les centaines à gauche des dizaines, etc., les Maya plaçaient les vingtaines au-dessus des unités, les vingtaines de vingtaines au-dessus des vingtaines, etc.
Prenons par exemple, le nombre 640 :
Vingtaines de vingtaines |
|
=
|
400
|
X
|
1
|
soit
|
400
|
Vingtaines |
|
=
|
20
|
X
|
12
|
soit
|
240
|
Unités |
|
=
|
0
|
X
|
4
|
soit
|
0
|
Total |
=
|
640
|