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MAYAPAN.

 

Mayapan était l'ancienne capitale du Nord-Yucatân, qui éclipsa Chichén ltzâ vers 1250 avant d'être détruite en 1441 lors d'une guerre civile.

La zone archéologique, qui s'étend sur 4 km2, compte quelque quatre mille structures et vingt cenotes dont l'épicentre, autour du Cenote Ch'en Mul, entouré d'un mur défensif, était occupé par la noblesse. L'architecture de ce site, bien que moins soignée, rappelle celle de Chichén Itza. Les vestiges, qui remontent au préclassique et au classique (300-600), avec un hiatus de p1usieurs siècles puis une réoccupation en 1250, démentent les dires de Diego de Landa, lequel rapporte que la ville fut fondée en 970 par le roi toltèque Quetzalcôatl.

Après l'entrée, vous découvrirez à droite l'Edificio Q-62, construction de type résidentiel pourvue de banquettes, sans doute l'une des nombreuses demeures de la noblesse. Sous les trois plates-formes du complexe Cementerio, on a mis au jour des os humains placés dans une ciste en terre cuite ainsi que les crânes des défunts et des masques de résine exposés dans une chapelle funéraire.

Le Templo de los Nichos est un complexe comprenant une plate-forme pour les stèles, un temple avec salle hypostyle et banquettes stuquées et un oratoire décoré de peintures.

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Sur un soubassement, le temple de Vénus, petit édifice rectangulaire décoré d'une corniche à moulures, est de style Puuc.

Structure la plus importante du centre cérémonie1 avec ses 15 m de hauteur, le temple de Kukulkan, sur un soubassement pyramidal à quatre escaliers rayonnants, est une copie réduite du Castillo de Chichén Itzâ ; remarquez les colonnes serpentiformes à l'entrée du temple.

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À quelques mètres du Cenote Ch'en Mul, le Templo de los Sacrificios, à deux galeries séparées par des colonnes, était orné en façade et aux angles de masques du dieu Chac.

Un chemin conduit (environ 100 m) au Caracol, édifice de plan circulaire avec des restes de peintures à l'intérieur, qui servit probab1ement d'observatoire.

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Vous verrez enfin le Templo de los Guerreras, où la présence, dans la pièce centrale, d'un autel et de banquettes, ainsi que de caches avec offrandes et os humains, manifeste un culte lié à un lignage; la tête de serpent sculptée en pierre ornait le sommet de la rampe d'escalier.

On découvrit également une grotte funéraire où l'on trouva, outre les squelettes de deux princes et de quarante et une personnes sacrifiées pour les accompagner dans l'au-delà.

 

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