L'Edifice de l'Iguane.
| Cet édifice, probablement construit en l'an 900 de notre ère, connu tout juste sa première période de restauration en 1998. Arborant une décoration très différente des édifices les plus connus d'Uxmal comme les sont le Quadrilatère des Nonnes et le Palais du Gouverneur. La frise de la construction ornée de formes sobres et simples, offre des secteurs de trois petites colonnes qui alternent avec grecques et panneaux lisses. Cela évoque un mélange de style Puuc Primaire avec les vestiges des traditions plus antique. Quant à sa fonction on pense qu'elle était un édifice administratif ou civil, les joueurs de pelote y séjournaient peut-être, avant les jeux. C'est un des rares édifices qui présente une voûte allongée, sans mur intermédiaire de soutien. Le portique voûté, de 29 mètres de long sur trois de large, occupe toute la façade du bâtiment, il est formé par 12 embrasures et 11 colonnes. Ce genre d'entrée est peu commun dans la région Puuc et on la considère comme un exemple de l'influence de Chichen sur l'architecture d'Uxmal. Lorsqu'elle a été découverte, cette grande masse avait l'apparence d'un tas des pierres, grâce au travail des archéologues il nous est aujourd'hui possible de voir l'aspect original de l'édifice au temps de sa splendeur passée. Cette structure à peine plus basse que la Pyramide du Devin, plus ouverte et moins escarpée, est formée par neuf niveaux échelonnés et un grand escalier de 65 marches. Au sommet se dresse le Temple des Perroquets, qui porte ce nom à cause des oiseaux qui ornent les murs et semblent s'envoler aux quatre points cardinaux. L'architecture de ce monument privé de mosaïques raffinées contraste avec celle des autres constructions, ceci bien que la façade soit complètement décorée. Ce contraste nous suggère que quelques figures taillées aient été réalisées au début de la période décadente d'Uxmal. À l'intérieur, il y a un énorme masque au long nez du Dieu Chaac, mais malheureusement sa partie supérieure est très endommagée. La façade avait été complètement décorée mais la frise et la corniche ont disparu. Les finitions des détails du temple laissent supposer que sa construction remonte au VIII siècle. |